À la Une

Plusieurs « chemins » ou « sentiers » Cathares ….

Deux itinéraires sont connus dans les Pyrénées … le « sentier Cathare » (de Port La Nouvelle à Foix) et le « chemin des bonshommes » (de Foix à Berga)…….Dans ce blog vous trouverez un autre itinéraire « Le chemin de Bélibaste » ou « cami de l’ultim Catar », entre France et Catalogne.

Suivre des sentiers « immémoriaux »…

Le tracé du chemin de Bélibaste (« Ultim Catar »)….

Le chemin de Bélibaste

Cet itinéraire est parallèle au « chemin des Bonshommes » en passant par d’autres vallées plus « sauvages ».

Vous trouverez dans le MENU : les 6 chapîtres consacrés au chemin de Bélibaste ainsi que 3 autres rando et les liens avec VISORANDO.

33 ARTICLES consacrés à l’histoire sont directement consultables par le MENU ou, accessibles par les liens placés dans les itinéraires de rando.

Tracé en rose de

Pour le chemin de Bélibaste, voir lien avec le « mode d’emploi » du blog

Le balisage du sentier en Espagne
Sources de la carte…..

Bonjour, ceci n’est qu’un essai pour tester l’organisation des paragraphes et photos au sein de chaque article avant publication………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..à voir comment la mise en page apparait sur ecran PC d’une part……………………………………………………………………………mais aussi …………………………………………………………………..sur l’écran du smartphone …………………taille écriture………………………………………..centalisation du texte et mise à la ligne notamment s’il y a des espaces comme ici : …………………………………………………..c’est bon, on oeut s’arr^ter §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§!!!!!! …………merci de ne pas tenir compte de cet essai…….c’est même pas drôle !!!.

ceci

Le siège du château de TERMES

Le château de Termes au coeur des Corbières

LE CONTEXTE (histo et géo) :

Lors de la croisade des Albigeois, ( lien : Catharisme et croisade des Albigeois ), après avoir pris Carcassonne, Simon de Montfort s’attaque à Lestour, Minerve puis TERMES en 1210….La famille seigneuriale autour de Raymond de Termes règne alors sur le territoire du Termenes qui comporte une soixantaine de villages…Cette famille soutient le Catharisme avec notamment Benoit de Termes, devenu évêque Cathare du Razes.

Les vestiges du château sont dans un site grandiose au coeur des Hautes Corbières avec autour, les gorges de Termenet et de Coyne-Pont qui forment une défense naturelle avec en particulier, au milieu ces gorges, le Roc de Termenet, un bloc escarpé qui domine le site et ou a été bâti un fortin permettant de protéger l’accès à l’eau tout en permettant de s’opposer aux assiégeants.

RECIT DU SIEGE :

Le siège va durer 4 mois et plusieurs sources historiques relatent les épisodes de ce siège comme Pierre de Vaux dans ses chroniques vers 1212, et Guilhem de Tulède dans « la conso » à la même époque ; Les extraits de ces texte « illustrent » ce récit ……

« Les défenseurs (du château) nombreux et bien armés, nullement intimidés par notre petit camp,(les croisés de Simon de Montfort), sortaient et rentraient pour chercher de l’eau et tout ce qu’il leur fallait sous les yeux des nôtres qui étaient incapables de les en empêcher. Pendant ces allées et venues, des croisés du nord arrivaient au camp de jour en jour, peu nombreux et goutte à goutte. Dès que nos ennemis voyaient approcher ces croisés, ils montaient sur les remparts et s’écriaient ironiquement pour se moquer des nôtres…..peu après, des croisés de la France du nord et des pays germaniques commençaient à arriver par troupes nombreuses. A cette vue, nos ennemis prirent peur, cessèrent leurs moqueries et devinrent moins présomptueux et moins hardis.

Les choses en étaient là quand les nôtres remarquèrent que la tour de Termenet (…) entravait la prise du château dont elle était voisine ; Ils cherchèrent le moyen de s’en emparer. Au pied de la tour bâtie au sommet d’un bloc rocheux, ils mirent des sentinelles pour empêcher les défenseurs d’aller au château (….) et les nôtres installèrent un mangonneau (catapulte) non sans extrême difficulté ni périls dans un endroit presque inaccessible entre la tour et le château »

A ce moment, nos ennemis manquèrent d’eau, leurs voies d’accès étaient bloquées depuis longtemps (….) le courage et l’envie de résister leur manquèrent également ; Ils parlementent avec les nôtres, ils négocient la capitulation… »

« Certes il avait du vin pour peut être trois mois mais sans eau, qui peut vivre ?…Aucun homme je crois ! »

Terminet est le piton rocheux sur la droite, devant le château

C’est alors que ce qui peut apparaître comme un miracle se produit…. »Un déluge soudain s’abat sur le château ; Cuves, tonneaux débordent…de cette averse, ils boivent, ils remplissent leurs cruches, pétrissent du pain neuf, font des soupes nouvelles… »

Raymond de Termes qui avait négocié sa capitulation pour les jours suivants renonce à ses engagements mais, peu de temps après, les occupants observent des changements dans le comportement des assiégés….. »une colique effroyable les prend…ils abandonnent tout, sauf les bourses sonnantes….Termes est pris »

Coordonnées des hébergements en Catalogne

MOUNICOU : Gîte de Mounicou, à Auzat (FRANCE) / tél 05 61 64 87 66 et 06 22 24 60 02 / je le recommande vivement pour l’accueil de Mme LAMIC et son très chouette gîte d’étape. (pour les puristes…c’est pas loin mais pas encore la Catalogne; on est en haute Ariège !!)

REFUGE DE VAL FERRERA : tél +34 973 624 378 et 06 69 53 25 13/ refugivalferrera@feec.cst

ALINS : camping de Val Ferrera / +34 973 62 44 08

LLAVORSI : Camping RIBERIES tél +34 973 622 151 ou 06 20 82 27 46 / info@campingriberies.cst

MONTENARTRO : Refugi de l’abadia de Montenartro / tél +34 620 822 745 / 666 611 557 / refugimontenartro@gmail.com

LA BASSETA (St juan de l’Herm) : tél +34 973 298 015 / info@santjoandelerm.com

CASTELBO : Camping BUCHACA Tél +34 973 351 608

LA SEU DE URGELL : très nombreux hôtels, chambres, camping

MOLI DE FORNOLS : Camping i allotjament rural / tél +34 973 370 021 / molidefornols@hotmail.com

GOSOL : Camping CADI / tél +34 636 066 465 ou Hotel Cal Francisco : +34 973 370 075

BAGA : Camping BASTARENY / tél +34 938 244 420

Le traitre Guillaume Dejean

Guillaume Delaire, disciple de Pierre Authié, informé de l’intention de Guillaume Dejean de livrer les frères Authié à l’inquisition, lui propose de l’aider à les pièger autour de Larnat…

Depuis Quié, ils partent pour Larnat puis le col de Larnat pour descendre vers Junac (le traçé effectué dans la rando)

Attendus près d’un pont à Alliat, ils frappent le traite pour lui faire avouer ses intentions et l’emmènent sur les hauteurs de Miglos pour le précipiter dans une « fosse profonde » (sans doute le ravin du Correc)

Les passeurs de l’ombre

Ils ont dû profiter de l’ombre et de la nuit pour se glisser sans bruit aux yeux de l’ennemi

Anonymes discrets évitant toute gloire, ils ont tracé ici une page d’histoire

Vers les vallées d’Andorre, venant de Mounicou, cent fois par ces chemins, ils ont risqué le coup

Ils prenaient résolus, les sentiers de montagne s’aggripant aux rochers qui surplombent l’Espagne

Quand la lune voilée leur cachait la piste, leurs sens affutés s’habituaient très vite

Aux bruits, à l’odorat, ils se guidaient fort bien, là c’était le ruisseau, et plus haut les sapins

Au fond d’une cabane ou au creux d’un rocher, ils se cachaient le jour, évitant le danger

Alors, ils repartaient, trainant des juifs errants encordés aux vieillards et portant les enfants

Izards et sangliers étaient leur compagnons lorsqu’au soir couchant, ils traversaient les monts

La résistance ailée leur demandait soutien jamais ne refusant, sachant que c’était bien*Par le port de Bouet et par le port du Rat, fuyant tous les mauvais, on passa, on passa

Le pilote abattu, par les autres amenés, le patriote à mort qui était condamné

On passa l’être humain qui n’avait plus de route, tombé dans le cours de l’immense déroute

Aux Denjean, aux Delpy, à bien d’autres encore, tous passeurs inconnus vers le pays d’Andorre

Oh ! faites qu’aujourd’hui nul ne puisse oublier ceux-là qui dirent non !, refusant de plier

Il parait que le soir, le long des Pyrénées, lorsque souffle le vent de Méditerranée

L’on entend comme un chant plaintif et continu, la voix des innocents, vibrante et soutenue

Monter des profondeurs, des failles et des ravins dans un hymne à la paix, solennel et divin

Peuple libre à genoux! Dieu pour l’éternité, ils nous ont réappris le nom de LIBERTE.

(texte écrit par M. AZEZIAT, à la gloire de Mr DENJEAN, passeur à Mounicou, à partir de faits relatés parM. René RAYNAUD)

Les Spoulgas

Les SPOULGAS sont des grottes naturelles ; En nombre considérable (plus d’une vingtaine) en haute vallée d’Ariège et placées au dessus de lieux d’échange stratégiques, elles ont été fortifiées au 12e siècle par le comte de Foix à un moment où le comté était très «courtisé» par L’Aragon et la France.

Elles complétaient ainsi efficacément le réseau de places fortes comme Lordat.

Il est possible que l’une d’entre-elles ait pu servir à cacher momentanément le « trésor » des Cathares au moment du siège de Montségur.

Défiance de Montréal de Sos face au représentants du roi

Sur un lieu occupé depuis l’âge du bronze, le château est Bati à la fin du XII e siècle ; Il surplombe un carrefour de vallées  proche des mines de fer de Rancié exploitées depuis l’antiquité.

Le château abritera des cathares jusqu’à la fin du 13e siècle

Comme pour le château de Lordat, le château de Montreal de sos fut longtemps l’objet de convoitises et de tensions entre comté de Foix, royaume d’Aragon et royaume de France, en particulier au moment de la définition des frontières pour le traité de Corbeil  (ch artocle château de Lordat et entre 2 royaumes)

En 1272, le roi de d’Aragon, qui avait  auparavant confié le commandement des chateaus du haut pays à raymond de cardone ,  est cette fois sommé de les  livrer aux officiers du roi de France

Un épisode relaté  dans une charte explique comment  l’un d’entre eux fut recu à Montreal de sos :

« Lorsque le chatelain de Tarascon entra dernièrement au nom du roi (de France) dans la vallée de Sos pour y recevoir le serment de fidélité des habitants, il envoya a cet effet, par un officier du roi, à Raimond Batailla, chatelain de Montréal de Sos, l’ordre écrit de se présenter devant lui : celui-ci traitant cet émissaire en ennemi le retint prisonnier et il l’est encore.

Le gouverneur de Tarascon l’a fait réclamer : Batailla a répondu qu’il le garderait et qu’il en arreterait bien d’autres.

Bien plus, non-content de cette première injure, il a fait chasser du pied de Montralp le chatelain de Tarascon et les autres officiers du roi qui étaient avec lui, et les a fait poursuivre l’espace d’une lieue à coups de pierres et de carrals (scories de fer) »

Le roi d’Aragon gardera sa main mise sur la région jusqu’en 1273, date à laquelle il finit par remettre les chateaux convoités au sénéchal de Carcassonne qui les donna lui-même à la contesse douainière de Foix.

Le château sera finalement détruit  au XIVe siècle par le roi d’Aragon

Les mystérieuses gravures de Montréal de Sos

A proximité du château, une grotte protège plusieurs gravures et l’une d’entre-elles a suscité de nombreux débats :

L’état des gravures fait que les représentations qui en ont été faites diffèrent quelque peu

Certains ont  interprété cette gravure comme étant inspirée par les Templiers : le dessin représenterait le  Saint Graal, un tailloir décoré, une épée brisée, la lance ensanglantée, le sang du Christ,….

Mandement, une figure locale adepte d’ésothérisme,  dans ses observations en 1930, prétend que les peintures seraient d’origine Cathare.

Selon les auteurs, la grotte contenant la fresque serait donc, soit un lieu d’initiation des gardiens du Graal, soit un lieu d’initiation des prêtres Cathares.

Les templiers, les Cathares, le Graal,……….. le lien est tentant pour raviver le mystère des lieux !

En fait, si on se réfère à des monuments  présents dans la région, comme par exemple le calvaire du prieuré d’Unac, (cf article … ),  on se rend compte qu’il s’agit simplement d’une représentation des outils et des armes liés à la passion du Christ : L’éponge vinaigrée au bout d’un bâton, l’épée avec laquelle Pierre trancha l’oreille du serviteur de Caïphe, les clous de la croix, la couronne d’épines, la lance qui perça le flanc du Christ, etc…

De plus, il n’y a pas de trace de Templiers dans la région ; Le site à un moment été confié aux Hospitaliers.

   « montseguraucoindestemps.uniblog.fr »